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Médiation familiale

La médiation familiale s'adresse aux personnes en situation de conflit familial.
Elle consiste, lorsque les personnes en conflit doivent rester en relation par exemple pour l’exercice de leur coparentalité, à faire intervenir un tiers impartial et neutre qui peut aider à retrouver une capacité à faire bouger la relation pour mieux communiquer ou pour décider ensemble.

Une majorité des médiations sont mises en place dans un contexte de séparation conjugale, mais elles peuvent également concerner une fratrie (succession ou décisions relatives à un parent dépendant), une famille recomposée ou la reprise de relation parent - adolescent.


L’action du médiateur, tiers indépendant, impartial et neutre, ne se substitue pas aux autres professionnels qui apportent leur expertise dans une posture de conseil ou de soin. Le médiateur, en permettant de prendre du recul face au conflit, renforce la capacité des personnes à profiter de l’aide des autres professionnels.
La médiation familiale est une pratique que les pouvoirs publics cherchent à développer notamment dans le cadre des lois de modernisation de la justice. L’administration a ainsi institué fin 2003 un diplôme d’état pour garantir la formation exigeante et rigoureuse des Médiateurs Familiaux « DE » (pour « Diplômés d’Etat »).


Fondements éthiques
La médiation familiale nécessite un cadre construit sur la base de quelques principes essentiels :

  • Neutralité : La médiation n’implique aucune référence à un modèle de famille, ni à des normes morales. Le médiateur ne pose pas de jugement et n’a pas de projet pour les personnes

  • Impartialité : Le médiateur ne prend pas parti sur le contenu de ce qui est échangé. Il soutient équitablement l’expression de chaque personne

  • Liberté : La médiation repose sur la libre adhésion des personnes. Les injonctions (ou ordonnances) judiciaires ne portent que sur l’information à la médiation

  • Indépendance et confidentialité : La médiation n’est soumise à aucune pression extérieure, notamment de l’autorité judiciaire. Le médiateur s’engage à une stricte confidentialité sur le déroulement de la médiation et les informations qui y sont échangées

  • Professionnalisme du médiateur : L’exigence de neutralité impose un travail d’amélioration continue, sous forme de formations complémentaires, de travail d’analyse de pratique et/ou de supervision.

 

Comment se déroule une médiation familiale ?
Le processus de médiation est engagé à l’issue d’entretiens préalables d’information, souvent séparés : explication du processus, échanges sur les attentes des personnes, vérification de l’adhésion de chaque personne.
Les séances de médiation durent 1h30. Elles sont généralement communes, mais il est parfois utile d’intercaler des entretiens séparés. Un rythme d’une séance tous les 2 ou 3 semaines est recommandé, avec un nombre de séances limité (en moyenne entre 3 et 4). Chaque participant peut décider à tout moment d’interrompre la médiation.

Dans les Yvelines, j'exerce la médiation familiale

dans le cadre de l'association Horizon78 

(Versailles / Le Chesnay - Marly-le-Roi - Montigny-le-Bretonneux - Rambouillet)

Je reçois également à Paris

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